La Société Théosophique

La Société Théosophique, fondée à New York en 1875, est aujourd’hui présente dans plus de 150 pays. La Société théosophique est l’association qui a le plus influencé spirituellement le XXe siècle. Voici ses implantations dans le monde et les centres de retraite spirituelle qu’elle propose à ses membres.

La Société théosophique rouvre ses portes pour les réunions à son siège de Genève, 17 rue Ferdinand-Hodler (au rez-de-chaussée !).

Sympathisants et aspirants membres bienvenus. Pour participer, appelez le 079 621 23 43, Andrea Biasca-Caroni. Les réunions auront lieu chaque semaine et les communications auront lieu sur un groupe whatsapp.

Parking de Villereuse a 3 min.

info@teosofia.ch 

Société Théosophique 

Siège de Genève

Centre d’études de spiritualité comparée, librairie spécialisée , bibliothèque de mystique e d’ésotérisme, alimentation végétalienne, art et Spiritualité, groupes d’étude, bibliothèque, conférences, éunions, séminaires, ateliers, méditation, voyages de retraite, yoga …

SOCIETE THEOSOPHIQUE DE GENEVE

Rue Ferdinand Hodler 17

info@teosofia.ch

079 621 23 43

www.theosophiesuisse.org

Quels étaient les liens entre le comte et la comtesse Prozor avec le milieu théosophique à Genève ?


La réponse a été mise à jour le 13 octobre 2023.

Bonjour,

Nous vous remercions d’avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :

Jean-François Mayer, dans son ouvrage Les nouvelles voies spirituelles : enquête sur la religiosité parallèle en Suisse indique ce qui suit au chapitre Les débuts de la Société théosophique en Suisse :

« […] La fondation officielle de la Section suisse date de 1910 : dans le local de la ST à Genève, on peut encore voir la charte du 1er décembre 1910, […] avec centre administratif à Genève ; sept loges (nombre requis pour la constitution d’une société nationale) sont mentionnées. […]

En novembre et décembre 1900, le Dr Th. Pascal, auteur d’ouvrages théosophiques […] donna à Genève deux conférences sur les enseignements principaux de la théosophie, ainsi que sur les rapports de la théosophie avec la science, les philosophies et les religions. […]

« Seules, quelques consciences isolées s’ouvrirent timidement à la nouvelle lumière, se groupèrent dans les salons si généreusement accueillants du comte et de la comtesse Prozor […]. » (Bulletin théosophique, oct. 1912, p. 2)

Il exista ainsi dès 1901 des loges genevoises, alors rattachées à la France. Le groupe théosophique de Genève organisa à plusieurs reprises des conférences publiques, par exemple en 1903. »

Concernant ces conférences, nous en trouvons les convocations dans le Journal de Genève de l’époque, dont les archives sont consultables en ligne. En voici deux exemples :

5 mars 1902 – « Théosophie – Vendredi soir, à huit heures et demie, sous les auspices du groupe théosophique de Genève, le comte Prozor fera une causerie sur « la Théosophie à travers les âges », qui sera suivie d’un entretien familier. Des réunions de ce genre auront lieu dorénavant le premier jeudi de chaque mois. – Entrée libre. »

4 mars 1903 – « Théosophie. – On nous prie d’annoncer pour aujourd’hui mercredi soir, à huit heures, la conférence que fera M. le comte Prozor, au casino de St-Pierre. M. Prozor ayant déjà parlé, l’an dernier, sur « la Théosophie à travers les âges », voudrait à présent répondre à la question : « Qu’est-ce que la théosophie que veulent les théosophes d’aujourd’hui et que pensent-ils ? » Cette question a été posée dès le début aux conférences mensuelles organisées par le groupe théosophique de Genève, mais on n’a pu encore donner une définition complète et judicieuse de la théosophie, faute d’en avoir, au préalable, analysé quelques principes essentiels. »

En lien avec cette conférence, la Bibliothèque de Genève (BGE) conserve le document suivant La théosophie : oeuvre et doctrine : déclaration du Groupe théosophique de Genève rédigée et lue en séance publique au casino de St-Pierre le 4 mars 1903 par le comte Prozor.

Nous trouvons également dans les collections du Centre d’iconographie de la BGE des photographies de l’intérieur du casino de Saint-Pierre.

Cet entrefilet paru le 22 novembre 1915 dans le Journal de Genève nous indique l’adresse de la société : « 8h30. Cours public et gratuit au siège de la Société théosophique suisse, 3, cours des Bastions : Les lois fondamentales de la théosophie. »

Et le 22 octobre 1920, un article revient en quelques lignes sur les réunions de cette société organisée par la comtesse Prozor :

« Beaucoup de Genevois se souviennent d’une maison fort animée, où, il y a vingt ans, on faisait à la fois du théâtre et de la théosophie. C’était celle de la comtesse Prozor. Tandis que son mari, dont les fonctions de consul général de Russie comportaient assez de loisirs, et profitait pour traduire Ibsen […], elle s’occupait elle-même de répandre à Genève, qui l’ignorait jusque-là, la doctrine du Karma et de la réincarnation. Un jour les adeptes de ces croyances rencontraient dans son salon les fondateurs et les grands apôtres de la Société théosophique […]. »

Enfin, dans la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France Gallica, nous trouvons l’ouvrage La vie et la souffrance selon la théosophie ; suivi d’une conférence sur l’art et la théosophie de la comtesse Marthe Elsa Prozor.

Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N’hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d’information ou toute autre question.

Cordialement,

www.interroge.ch

Le Comte PROZOR : À savoir : Prozor à traduit Ibsen. Gynt en scène a eu la musique Edward Grieg.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Prozor

https://www.cairn.info/revue-etudes-germaniques-2007-4-page-899.htm

https://it.wikipedia.org/wiki/Peer_Gynt

Actor Henrik Klausen as « Peer Gynt »

La Comtesse PROZOR :

Greta Prozor, née le 3 janvier 1886 dans le 8e arrondissement de Paris1 et morte le 14 février 1978 à Genève est une comédienne, une professeur d’art dramatique et une traductrice du norvégien en français.

Biographie

Greta Prozor dans la pièce Maison de poupée d’ Henrik Ibsen, dessin de Paul-Charles Delaroche
Nora Sylvère et Greta Prozor dans La Terre est ronde d’Armand Salacrou (1943)

Greta Prozor est la fille du comte Maurice Prozor (1848-1928) 2, diplomate lithuanien au service de la Russie, ami et traducteur d’Ibsen, et de la comtesse suédoise Marthe-Elsa Bonde, cousine du roi de Suède. Le couple a trois enfants, Maurice, Greta3 et Elsa.

Son père a une propriété dans un quartier de Genève, Monchoisy4, ce qui explique que sa vie professionnelle se passe en bonne partie en Suisse.Très jeune elle se passionne pour le théâtre. Sur les conseils de Suzanne Desprès elle part à Paris pour se former. Son maître est Lugné-Poé. Elle débute à Nice puis joue à Paris et part en tournée en Europe. Ernest Fournier la met en relation avec Georges Pitoëff avec qui se développe une fructueuse collaboration. Elle joue les rôles principaux de plusieurs pièces que montent Lugné-Poé et Pitoëff. Un des plus marquants est celui d’Hedda Gabler d’Ibsen mais ses interprétations sont généralement appréciées par la critique. Elle joue tant à Paris (Théâtre Réja, Théâtre de l’Oeuvre) qu’à Genève avec la Comédie de Genève de Georges Pitoëff, en particulier durant la première guerre mondiale.

Greta se marie le 10 juin 19135 avec Walther Halvorsen, norvégien. Walther Halvorsen est un ancien élève, en 1909-1910, de l’Académie Matisse. Devenu marchand de tableaux, il est proche de ̥Matisse et des milieux artistiques et littéraires. Matisse peint des dessins et un grand portrait de Greta. Elle décrit la réalisation d’un dessin « Un jour, Matisse me demande de poser pour lui dans son atelier de Paris. Il voulait faire une grande toile, mais commença par des dessins, très nombreux. « Parlez », me disait-il, et il me posait des questions, sur le théâtre, évidemment. Moi, je parlais, avec force gestes. Soudain, il m’arrêtait d’un mouvement de la main, je m’immobilisais et le crayon commençait son travail sans que l’artiste s’arrête un instant. Quand le crayon s’immobilisait, le dessin était terminé. »6 La grande toile dont elle parle est exposée au Centre Pompidou7.

Greta est aussi une proche du poète Reverdy dont elle dit des poèmes. Max Jacob écrit « Mlle Greta Prozor la seule diseuse de vers à ma connaissance qui ait compris la dernière poésie moderne. Mlle Greta Prozor a compris ce qu’il y a de peu verbal dans la poésie moderne et particulièrement dans celles de Mr. Reverdy : elle a compris que cette poésie vient à la fois du tréfonds de nous-même et qu’elle est aussi très extériorisée mais plus par des objets qu’elle emploie (je le dis à dessein) que par les images et les mots dont elle pourrait s’orner et qu’elle dédaigne8. »

Walther Halvorsen et Greta Prozor divorcent quelques années après leur mariage. Greta se remarie le 15 janvier 19249 avec Augustin Currat, peintre, qu’elle a rencontré en 1922 lors du tournage du film La croix du Cervin de Jacques Béranger dans lequel elle joue un des deux rôles principaux.

En août 1922, Greata fait avec Oscar Vladislas de Lubicz-Milosz et son père un voyage en Lithuanie10. (https://it.wikipedia.org/wiki/Oscar_Vladislas_de_Lubicz-Milosz)

Elle est professeur d ‘art dramatique au Conservatoire de Genève de 1939 à 1965. Elle a comme élèves, entre autres, André SteigerGuillaume ChenevièreBéatrice Perregaux

Théâtre

Comédienne

1910Késa pièce de Robert d’Humières, mise ne scène Lugné-Poë,Théâtre de l’Œuvre

1911, Hedda Gabler, d’Henrik Ibsen, mise en scène Lugné Poe, Théâtre de l’Œuvre11

1912 Morituri, de Maurice Prozor12, Théâtre de l’œuvre

1913Une maison de poupée, d’Henrik Ibsen, Théâtre Antoine

1913Thérèse Raquin, d’Emile Zola, Palais d’hiver de Pau Le cœur des autres

1915 Hedda Gabler, d’Henrik Ibsen, drame en 4 actes, trad. du Comte Prozor, Genève, 1915, Comédie de Genève, mise en scène Georges Pitoëff, avec Greta Prozor dans le rôle d’Hedda Gabler et Georges Pitoëff dans le rôle de Loëvborg.

1920La fille sauvage de François Curel,, pièce en 6 actes, Paris 1920, Théâtre du Vaudeville avec Gréta Prozor dans le rôle de Marie)

1921 La souriante Madame Beudet , tragi-comédie en 2 actes, de Denys Amiel et André Obey, représentée pour la première fois au Nouveau-Théatre, le 16 avril 1921, rôle de Mme Beudet13

1921 Le cœur des autres, de Gabriel Marcel, Théâtre de l’Œuvre

1928 Les revenants, d’ Henrik Ibsen, trad. du Comte Prozor, drame en 3 actes, Paris, 1928, Théâtre des Mathurins, mise en scène Georges Pitoëff, avec Greta Prozor dans le rôle d’Hélène Alving

1943 La terre est ronde, pièce d’Armand Salacrou

Metteur en scène

1933 : La ligne brisée? d’Ami Chantre, Genève, Théâtre de la Comédie à Genève

1944 Le Sein de la famille de Félix Vallotton, Les Tréteaux d’Arlequin, La Chaux-de-Fonds

Traductrice

Trygve Gulbranssen Le Salut du Gaard, roman, Paris, Neuchâtel, 1952, V. Attinger, 213 p.

Notes et références

  1.  Archives en ligne de Paris 8e, année 1886, acte de naissance no 41, cote V4E 6072, vue 8/31 [archive]
  2.  Isabelle Monod-Fontaine, « Portrait de Greta Prozor [archive] », sur centrepompidou.fr, 2007 [Extrait du catalogue Œuvres de Matisse, catalogue établi par Isabelle Monod-Fontaine, Anne Baldassari et Claude Laugier, Paris, Éditions du Centre Pompidou, 1989]
  3.  Greta a comme parrain le comte Carl Snoilsky, très proche ami d’Ibsen, in Comœdia du 26 février 1932 lire en ligne [archive] sur Gallica
  4.  M. Délétra, « Greta Prozor au Lyceum (Genève) », Le mouvement féministe,‎ octobre 1947 (lire en ligne [archive])
  5.  Archives en ligne de Paris 6e, année 1913, acte de mariage no 526, cote 6M 225, vue 16/31 [archive]
  6.  Extrait du catalogue Collection art moderne – La collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, sous la direction de Brigitte Leal, Paris, Centre Pompidou, 2007
  7.  Portrait de Greta Prozor, fin 1916, huile sur toile 146 x 96 cm. Dominique Fourcade consacre un article à ce tableau et à Greta Prozor : Greta Prozor d’Henri Matisse , in Cahiers du Musée national d’art moderne, n° 11, pp. 101-107, Paris, Centre Georges Pompidou, 1983

Réunion au siège de la Société Théosophique à Genève le dimanche 3 décembre

Réouverture du siège de la Société Théosophique Suisse à Genève. Les réunions d’étude et de méditation reprendront régulièrement à partir du dimanche 3 décembre. De nouveaux participants sont accueillis. Les groupes sont gratuits et consistent en la méditation, la lecture et le commentaire de textes théosophiques. La rencontre conviviale stimule un développement serein et harmonieux dans l’amitié et le bonheur. Pour participer, appelez le 079 621 23 43 Andrea Biasca-Caroni

Le siège de la Société Théosophique à Genève est à nouveau opérationnel

Le siège de la Société Théosophique à Genève est à nouveau opérationnel et prêt à accueillir sympathisants, chercheurs, étudiants et artistes.
Les locaux sont à nouveau ouverts au public et pour assister aux réunions, appelez le 079 621 23 43 ou info@teosofia.ch .

Que fait-on en Théosophie ?

https://wfyt.org/

Que fait-on en Théosophie ?

Témoignage d’un participant à une rencontre de jeunes théosophes dans le centre de Naarden.

Les personnes qui s’intéressent à la Théosophie me demandent souvent : « Mais que fait-on en Théosophie ? Ou qu’est-ce que la Société Théosophique ?
J’ai posté cette vidéo avec le témoignage d’un jeune homme lors d’une réunion de jeunes Théosophes.
Il existe de nombreux centres de ce type dans le monde et vous pouvez vous y rendre quand vous le souhaitez. Ensuite, vous vous réunissez dans les centres pour écouter des conférences, participer à des groupes d’étude, organiser des sorties et des séminaires ou des congrès. La Société Théosophique promeut la fraternité universelle et l’étude comparative des religions et est présente dans plus de 150 pays. Elle n’est pas une secte mais une association volontaire de chercheurs. On y trouve de belles bibliothèques, des lieux accueillants, des personnes sincèrement dévouées à l’étude et à la recherche, et on y médite et on y passe du temps ensemble, simplement.

https://theosophiesuisse.org/

« Dear Sisters and Brothers,

hope you are all fine.

I hereby share with you some materials from the Young Theosophists’ Gathering held from 9 to 15 June 2023 in Holland, with 51 participants from 20 countries! We are very pleased to inform you that also a young Swiss Theosophist from the Geneva Lodge also actively participated in the gathering. The Swiss Theosophical Society made a donation to support the project, which we are delighted was a great success:

– a magazine with testimonies (as numerous as they are, each of their impressions is unique) and a photo gallery to convey a little of what happened during those days:

https://wfyt.org/#events-2

https://drive.google.com/file/d/1YpTB2lZ_6kMRB-7T4sFco_sUEM3iOGtH/view

– a playlist with the seminar facilitated by Kurt Leland on « The path of cooperation and the spiritual life », plus an interactive conversation with Kurt Leland and Tim Boyd:

This material can be useful for individual study of this topic based on the 3rd ST object.

The next youth gathering is also being organised, to be held in Adyar in India from 27-30 December 2023 (arrival on the 26th). Attached is the poster. Registration will open on 1 September and any questions can be sent to me please. We will be happy to put you in touch with the organisers. 

Fraternally,

Greta « 

Georges Méautis et la Société Théosophique de Suisse

De Wikipedia :

Georges Méautis, né le 24 octobre 1890 à Montreux et mort le 7 juin 1970 à Neuchâtel, est un helléniste et professeur d’université suisse. Son épouse Liliane Jequier, qu’il avait épousée en 1931, était artiste peintre et a fait de lui plusieurs portraits.

Biographie

Après avoir étudié aux universités de LausanneNeuchâtelMunichParis et Bâle, il obtint son doctorat en 1918 à l’université de Neuchâtel.

Il fut de 1930 à 1961 professeur de langue et de littérature grecque à l’université de Neuchâtel, dont il fut doyen de 1930 à 1935 et recteur de 1939 à 1941, succédant à Maurice Neeser.

Il écrivit de nombreux ouvrages consacrés à l’antiquité classique et à la littérature hellénique dont plusieurs furent honorés d’un prix de l’Académie française.

Il a été membre de la Société théosophique, président de la « Société Suisse de Théosophie », et il a fréquemment contribué avec des articles à la revue de la Société théosophique de France Le Lotus Bleu, le plus souvent sous son nom, mais parfois aussi sous le pseudonyme de “Paul Bertrand”, avec lequel il a signé une brochure critique, parue en 1922 à Paris, de l’ouvrage de René Guénon Le Théosophisme, histoire d’une pseudo-religion1.

Il était un adepte du pythagorisme2 dont il fit l’exposé dans son livre Recherches sur le Pythagorisme.

C’est Georges Méautis qui fit inciser dans le granit du rocher de l’Ermitage, au-dessus de Neuchâtel, les préceptes de la sagesse hellénique qui étaient sa devise : ΕΠΟΥ ΘΕΩΙ. ΓΝΩΘΙ ΣΑΥΤΟΝ. ΜΗΔΕΝ ΑΓΑΝ3.

Distinctions

Principaux ouvrages

(Une bibliographie complète de ses écrits se trouve aux pp. 83 – 104 de: D. Koepfler, Mnêma pour Georges Méautis, 1890-1970 à l’occasion du centenaire de sa naissance, 1991)

  • Recherches sur le Pythagorisme, Neuchâtel, Secrétariat de la Faculté, 1922
  • Aspects ignorés de la religion grecque, Paris, De Boccard, 1925
  • L’aristocratie athénienne, Paris, Les Belles Lettres, 1927
  • Bronzes antiques du canton de Neuchâtel, Neuchâtel, Secrétariat de l’Université, 1928
  • L’âme hellénique d’après les vases grecs, Paris, L’Artisan du Livre, 1932 (ouvrage couronné par l’Académie française)
  • Maternité, Lausanne, Payot, 1932
  • Les Mystères d’Eleusis, Neuchâtel, La Baconnière, 1934 (ouvrage a été distingué par l’attribution de la Médaille de l’Association pour l’encouragement des Etudes grecques en France)
  • Eschyle et la Trilogie, Paris, Grasset, 1936
  • Les chefs-d’œuvre de la peinture grecque, Paris, Albin Michel, 1939 (prix Charles Blanc de l’Académie française en 1940)
  • L’Œdipe à Colone et le culte des héros, Neuchâtel, Secrétariat de l’Université, 1940
  • Nicolas de Flüe, Neuchâtel, La Baconnière, 1940
  • Pélerinages en Grèce, Genève, Editions du Milieu du Monde, 1942
  • Mythes inconnus de la Grèce antique, Paris, Albin Michel, 1944
  • Dante, L’Antépurgatoire. Essai d’une explication, Genève, Perret-Gentil, 1944
  • Platon vivant, Paris, Albin Michel, 1950
  • L’éternel CoriolanCimonVettore Pisani. Bubenberg, Paris, Les Belles-Lettres, 1952
  • Le crépuscule d’Athènes et Ménandre, Paris, Hachette, 1954
  • Contes neuchâtelois, Neuchâtel, Messeiller, 1955
  • Sophocle. Essai sur le héros tragique, Paris, Albin Michel, 1957
  • Les dieux de la Grèce et les Mystères d’Eleusis, Paris, Presses Universitaires de France, 1959
  • Mythologie grecque, Neuchâtel, La Baconnière, 1959
  • Les pélerinages de l’âme, Paris, Adyar, 1959
  • L’authenticité et la date du Prométhée enchaîné d’Eschyle, Genève, Librairie Droz, 1960
  • Pindare le Dorien, Neuchâtel, La Baconnière 1962
  • Dante, L’Antepurgatoire. Essai d’une interprétation, Paris Albin Michel, 1963
  • Thucydide et l’impérialisme athénien, Neuchâtel, La Baconnière – Paris, Albin Michel, 1964

Bibliographie

Notes

  1.  (en) Theosophy and Theosophism: Response to a Criticism of Theosophy by René Guénon [archive]
  2.  D. Koepfler, Mnêma pour Georges Méautis, 1890-1970 à l’occasion du centenaire de sa naissance, 1991, p. 13 : « Georges Méautis par lui-même (discours inédit de 1961) » : « Vous connaissez ma croyance, d’origine pythagoricienne, aux vies successives, à la réincarnation. Je crois que tout homme, arrivant au monde, apporte un certain lot. Il a une intelligence donnée, naît dans un milieu donné, un entourage donné« , et pp. 13-14 »Sa réponse (de Paul Humbert) fut une parole de Saint Paul, qui exerça sur moi une énorme influence: « Qu’as-tu que tu n’aies pas reçu? ». Il y ajouta: « Nous sommes des serviteurs infidèles », parole qui, au pythagoricien que je suis ou que je cherche à être, paraît être exagérée« .
  3.  « Suis Dieu. Connais-toi toi même. Rien de trop ».

Sources externes

Liens externes

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Fabrizio Frigerio,  Porphyre, ou: les Origines de la Théosophie Grecque

Conférence donnée à la Société Théosophique de Suisse

à  Genève, le 6 décembre 1994.

Porphyre

 Porphyre, ou: les Origines de la Théosophie Grecque

Le néoplatonicien Porphyre est né à Tyr en 232 ou 233, dans une famille phénicienne aisée. Son nom était Malchos, qui signifie « roi » (cf.l’arabe El-Malek) et avait été adapté en Porphyrios, qui en grec veut dire « revêtu de pourpre », comme l’étaient les rois. C’est donc sous ce nom que la Grèce et Rome l’ont connu. Il a d’abord suivi avec Plotin l’enseignement d’Ammonius Sakkas à Alexandrie, puis il s’est rendu à Athènes, où il a étudié avec le célèbre rhéteur Longin, qui était considéré comme une encyclopédie vivante. De cette première partie de sa vie nous connaissons les titres de trois de ses oeuvres: la Philosophie des oracles , uneVie de Pythagore et un traité sur Les images des dieux. Nous possédons encore le deuxième, conçu à la manière d’une hagiographie païenne, alors que le premier et le troisième ont été perdus, ou plutôt presqu’entièrement détruits par les chrétiens.

En 263, Porphyre a été envoyé à Rome par Eubule, chef de l’école néoplatonicienne d’Athènes, pour essayer de convaincre Plotin de revenir à une interprétation plus littérale des oeuvres de Platon. Mais, Plotin l’ayant convaincu de la justesse de ses propos, Porphyre en est devenu l’élève et puis l’ami. Vers 268, en proie à une profonde dépression, il songe au suicide et son maître Plotin l’en dissuade, lui conseillant de voyager pour se changer les idées.[1] Porphyre se rend alors à Lilybée, en Sicile, où il restera jusqu’à la mort de Plotin en 270. De cette période datent deux oeuvres très différentes et qui auront une destinée opposée. La première est une courte introduction (Isagogè ) aux Catégories d’Aristote, la seconde une longue critique (quinze livres) du christianisme.

L’Isagogè a été écrite pour expliquer au sénateur Chrysoarios (à qui Porphyre donnait des leçons de philosophie) les Catégories d’Aristote auxquelles il n’avait rien compris, ou presque. C’est donc une courte oeuvre sans prétentions d’originalité, qui donne des éclaircissements plutôt techniques sur ce qu’il faut entendre par « genre, espèce, différence, propre et accident », les cinq termes des catégories aristotéliciennes. Ce petit résumé explicatif eut un succès d’estime extraordinaire. Traduit du grec en latin par Marius Victorinus et commenté par Boèce, il devint un instrument essentiel de l’étude de la philosophie aristotélicienne tout au long du Moyen-Age et jusqu’à la Renaissance.

Tout autre fut le destin de son long traité Contre les chrétiens, écrit vers l’an 270.

En 323, dix ans à peine après l’édit de Milan de 312 (qui autorisait la pratique du christianisme au même titre que celle des autres religions de l’Empire) un édit de l’empereur Constantin exige l’anéantissement de cet « ouvrage impie ». C’est le premier exemple de destruction par les chrétiens d’un ouvrage considéré hérétique. Ils avaient vite oublié les persécutions dont ils avaient souffert pour devenir à leur tour des implacables persécuteurs, des oeuvres comme des hommes.

Mais un certain nombre d’exemplaires avaient quand-même dû échapper à la destruction voulue par Constantin, puisque le 17 février 448 les empereurs Valentinien III et Théodose II exigèrent à nouveau que le traité de Porphyre soit détruit par le feu. Il n’en est donc resté longtemps que des extraits douteux, connus par des citations d’auteurs chrétiens qui voulaient les réfuter. Ce n’est que depuis la transcription par Blondel (en 1867) d’un manuscrit de Macaire de Magnésia, ayant appartenu à un ancien conservateur de la Bibliothèque nationale d’Athènes et aujourd’hui disparu, que nous disposons d’un certain nombre d’extraits de cette oeuvre de Porphyre -97 pour la précision- publiés pour la première fois par Paul Foucart en 1876. Adolf von Harnack les a réunis en 1916 dans un ensemble cohérent.[2] Depuis, d’autres éditions plus récentes[3] nous ont permis de mieux connaître l’argumentation philosophique de Porphyre contre les dogmes et les pratiques du christianisme, elles reprennent cependant toutes la classification établie par Harnack :

l) critique des évangélistes et des apôtres;

2) critique du Vieux Testament;

3) critique des actes et des paroles de Jésus;

4) critique des dogmes du christianisme;

5) critique de l’Eglise chrétienne contemporaine.

Les critiques de Porphyre peuvent être résumées comme suit, en reprenant la classification de Harnack donnée ci-dessus:

1) Les Evangiles se contredisent, en attribuant à un prophète ce qui a été dit par un autre, et même les deux généalogies de Jésus données, par Mathieu et par Luc, ne sont pas concordantes;

2) Des évidences de critique historique montrent que les textes qu’on attribue à Moïse ne peuvent pas avoir été écrits par lui, mais doivent avoir été rédigés pas Esdras, 1180 ans après la mort de Moïse. De même, le Livre de Daniel  ne peut pas avoir été écrit par Daniel, mais a été rédigé bien après, sous Antiochus Epiphane, mort en 164 avant J.-Ch.;

3) Les paroles et les actes de Jésus, tels qu’ils figurent dans les Evangiles , montrent à plusieurs reprises des contradictions, que Porphyre attribue au fait que les évangelistes n’ont pas été les témoins oculaires de ce qu’ils rapportent, et donc leurs récits ne sont pas fiables;

4) En accord avec les conceptions philosophiques de l’école néoplatonicienne et de l’antiquité gréco-romaine en général, Porphyre considère comme inacceptables l’incarnation de dieu et la résurrection des corps, il juge immorale la pratique du baptême comme expiation des péchés et compare la communion à un acte de cannibalisme, il considère pour finir absurde la conception d’un univers qui ne soit pas éternel. Toutes ces conceptions ne se basent d’après lui que sur une  » foi irrationnelle qui n’est pas soumise à examen »;

5) La critique de l’Eglise chrétienne de son temps nous montre un milieu où même la hiérarchie ecclésiastique ne suit pas l’enseignement qu’elle dispense et où les femmes sont omniprésentes et décident de tout par leurs manigances, même des ordinations sacerdotales.

On voit à cette argumentation que Porphyre connaissait bien tant l’Ancien que le Nouveau Testament  et qu’il devait les avoir étudiés à fond. Cette constatation a permis à certains auteurs de lui supposer une éducation chrétienne, qu’il aurait ensuite reniée. Il n’y a cependant aucune preuve de cette prétendue apostasie de Porphyre, qu’il faut plutôt considérer comme une tentative de la part des chrétiens de le déconsidérer aux yeux des lecteurs, mettant ainsi en doute la valeur objective de ses critiques. Il ne faut pas oublier que parmi les disciples qui avec Porphyre avaient suivi les leçons du néoplatonicien Ammonius Sakkas à Alexandrie il y avait aussi le chrétien Origène, et avec lui certainement beaucoup d’autres de ses corréligionaires. Porphyre devait donc avoir eu la possibilité de bien connaître le milieu chrétien et sa doctrine, sans pour autant en avoir fait partie. On peut résumer en quelques mots l’opinion qu’il a pu s’en faire: « obscurité, incohérence, illogisme, mensonge, abus de confiance et sottise. »[4]

Il n’est pas étonnant qu’une critique si radicale des fondements du christianisme ait été combattue avec vigueur et par tous les moyens par les partisans de ce dernier. Firmicus Maternus qui, avant sa conversion au christianisme, l’appelait amicalement « notre Porphyre », le traite ensuite d’ « ennemi de Dieu et de la vérité ».

Le côté constructif de la pensée de Porphyre, sa défense des conceptions de la civilisation antique, était exposé dans sa Philosophie des oracles et dans son traité sur Les images des dieux. A ces deux oeuvres, qui ont été presqu’entièrement détruites, il faut ajouter la biographie de Plotin (publiée en introduction aux Ennéades), la Vie de Pythagore et le commentaire symbolique Sur l’antre des Nymphes dans l’Odyssée, qui sont arrivés jusqu’à nous.[5] Il écrivit aussi une histoire de la philosophie en quatre livres (dont la Vie de Pythagore faisait probablement partie), deux livres Sur les Principes, cinq livres Sur l’âme et un discours De l’abstinence [6], où se trouvent mentionnés pour la première fois chez un philosophe grec les termes « théosophie » et « théosophe »[7]. Dans le Livre II (35,1) il appelle « théosophes » les personnes instruites dans les choses divines par une connaissance qui -d’après le contexte- devait être aussi pratique et non pas seulement théorique. Dans le même livre, plus loin (45, 2-4), il évoque les « hommes divins et divinement sages » (theiôn kai théosophôn andrôn) qui par la pratique du jeune, à l’égard des passions comme des aliments pouvant les susciter, se nourrissent de la « connaissance des choses divines » (sitaménon théosophian). La théosophie est donc ici la nourriture spirituelle du sage. Dans le Livre IV il parle de la « sagesse divine »(théosophias) des Egyptiens (9) et des théosophes de l’Inde (17) « que les Grecs ont coutume d’appeler Gymnosophistes ». Plotin déjà -selon ce qu’en dit sa Vie écrite par Porphyre- s’était engagé dans l’armée de l’empereur Gordien III mû par le désir d’entrer en contact avec ces « sages nus » dont l’existence était connue jusqu’à Rome. Les théosophes égyptiens sont encore évoqués par Porphyre dans la Lettre à Anébôn sur la Théurgie [8] qui, avec la Lettre à Marcella [9], est aussi parvenue jusqu’à nos jours. Bien qu’il ne nous reste que très peu de passages de la Philosophie des oracles  et des Images des dieux, on a essayé de les reconstituer et nous pouvons nous en faire une idée assez exacte, ce qui est très intéressant pour la compréhension des conceptions religieuses de l’antiquité païenne.

Les chrétiens critiquaient la vénération des statues des dieux, n’admettant pas qu’on puisse se faire une image visible de la divinité. Ils étaient en cela encore très proches du judaïsme, dont ils étaient issus. Porphyre les traite pour cela d’illéttrés, incapables de comprendre le symbolisme figuratif. Aucun fidèle -écrit-il- ne prend pour des Dieux les statues vénérées dans les temples, ce ne sont que des images ayant une signification symbolique. Ce raisonnement a été développé par Maxime de Tyr et son argumentation peut nous aider à comprendre celle de Porphyre, qui a été en grande partie détruite.[10] D’abord, les Dieux sont distincts des images qui les représentent, ensuite ils n’ont pas besoin qu’on leur élève des statues, mais cependant il est bon, pieux et opportun de le faire, par reconnaissance et pour les honorer d’une part et parce que -si les philosophes peuvent les contempler avec leur âme et leur esprit- les gens du commun ont besoin d’images pour les voir avec leurs yeux de chair. Même Epicure (pour qui les Dieux reposaient dans leur béatitude, étrangers et indifférents au monde et aux humains) disait que leur vénération est cependant un grand bienfait pour les sages qui les honorent.

Quant à l’argument de la nécessité des images pour la compréhension des illéttrés et des gens du commun, il est piquant de remarquer qu’il sera repris tel quel par les chrétiens pour justifier la décoration de leurs églises avec des statues et des fresques repésentant le Christ, la Vierge et les saints. Tout au long du Moyen-Age, ce sera la justification de la décoration picturale des églises, la Biblia pauperum, la Bible des pauvres qui ne savent ni lire ni écrire et n’ont que ce moyen visuel pour apprendre l’Evangile.

On voit par là que ce qui n’était pas bon et était critiqué chez les païens devient bon et est loué lorsqu’il est pratiqué par les chrétiens.

Porphyre n’est cependant pas un critique aveugle et unilatéral. Si dans sa Philosophie des oracles [11] il défend l’astrologie, la divination et la théurgie et dans sa Vie de Pythagore il présente le philosophe de Samos sous les traits d’un thaumaturge à l’image d’Apollonius de Tyane, dans une oeuvre plus tardive comme la Lettre à Anébôn sur la Théurgie  (écrite après avoir suivi l’enseignement de Plotin à Rome) il revient à une position plus rationaliste et critique à l’égard des pratiques magiques dans lesquelles le néoplatonisme s’était engagé. Il critique donc aussi sa propre tradition philosophique, en montrant les contradictions et les impossibilités des pratiques magiques et théurgiques, ainsi que des mythes égyptiens qu’on invoquait pour les justifier. Ce faisant, il interprète ces mythes dans un sens plus rationnel et philosophique, les ramenant à une intériorité toute morale, qui est dans la droite ligne des spéculations platoniciennes des origines.

Comme l’a écrit Faggin: « Avec la Lettre à Anébôn, la lutte contre le christianisme, déjà engagée avec le traité sur la Philosophie des oracles, devient une bataille serrée aussi contre la dégénéréscence du syncrétisme gréco-oriental, menée sous la bannière d’un paganisme philosophique reconduit à ses formulations les plus rationnelles ».[12]

Cette position critique n’est pas partagée par tous les néoplatoniciens et notamment par Jamblique, qui dans son ouvrage sur Les Mystères des Egyptiens [13], donné pour une réponse du maître Abammôn à la lettre de Porphyre à Anébôn, essaye de concilier la magie et la divination avec le néoplatonisme.[14]

Revenu à Rome et ayant succédé à Plotin à la tête de l’école, Porphyre épousa sur le tard Marcella, veuve d’un de ses amis et mère de sept enfants. Ce mariage tardif lui attira les reproches de ceux qui ne comprenaient pas qu’un philosophe qui comme lui avait prêché l’abstinence puisse ainsi se contredire dans les faits. Pour répondre à ces critiques, il prit prétexte d’un voyage qui devait l’éloigner de Rome pour écrire à sa femme la Lettre à Marcella, dans laquelle il justifie son mariage avec des considérations à la fois pratiques (la sauver avec ses enfants de l’état d’abandon où elle se trouvait) et théoriques (le salut de l’âme est plus sûr lorsque les épreuves de la vie sont plus dures).

Cette lettre, qu’Adolf von Harnack a défini « le testament moral de l’antiquité »[15], a été très appréciée aussi par les chrétiens et a même eu une certaine influence sur saint Augustin, qui en a lu la traduction latine par Marius Victorinus[16].

A l’âge de 68 ans, Porphyre eut soudainement pour l’unique fois de sa vie la vision de l’unité de la multiplicité de l’existant et de l’unicité trascendante du divin en lui.

Entre 300 et 305 il regroupa et ordonna les 54 traités de Plotin, les disposant en 6 livres de 9 traités chacun, heureux -comme il l’écrit- d’avoir pu unir au nombre neuf de l’ennéade la perfection du nombre six. A cette édition, où les écrits de son maître sont présentés par affinités d’arguments et en ordre croissant de difficulté sans tenir compte de la chronologie, il ajouta en préface uneVie de Plotin.

Porphyre a dû s’éteindre à Rome vers l’an 305, grâce à ses oeuvres et à celles de Plotin qu’il a édité, les conceptions philosophiques néoplatoniciennes de l’antiquité ont pu traverser le Moyen-Age et parvenir jusqu’à nous.

                                               Fabrizio Frigerio

                                               Conférence donnée à la Société Théosophique de Suisse

                                               à  Genève, le 6 décembre 1994.


[1] Franz Cumont, « Comment Plotin détourna Porphyre du suicide ».- Revue des Etudes grecques, 1921, t. XXXII, p.113 et suiv.

[2] Adolph von Harnack, « Porphyrius ‘Gegen die Christen’, 15 Bücher. Zeugnisse, Fragmente und Referate. ».- Abhandlungen der Akademie von Berlin., 1916.

[3] Parmi lesquelles la traduction en italien: Porfirio, Discorsi contro i cristiani, a cura di Claudio Mutti,  Padova, ed. di Ar, 1977, sur laquelle nous nous sommes basés pour ces commentaires.

[4] Pierre de Labriolle, La Réaction païenne, étude sur la polémique antichrétienne du Ier au VIe siècle, Paris, L ‘Artisan du Livre, 1948, p.286.

[5] Parmi les éditions disponibles en français: Porphyre,Vie de Pythagore et Lettre à Marcella, trad. E. Des Places, Paris, Les Belles Lettres, en italien: Porfirio, L’antro delle Ninfe, introduzione, traduzione e commento di Laura Simonini, Milano, Adelphi, 1986.

[6] De l’abstinence, trad J. Bouffartigue et M. Patillon, Paris, Les Belles Lettres, 2 vol., 1977-1979.

[7] Cf. Jean-Louis Siémons, Théosophia, Aux Sources néoplatoniciennes et chrétiennes (2e-6e siècles), Paris, Cariscript, 1988, pp.10-13.

[8] Il en existe une traduction italienne récente: Porfirio, Lettera ad Anebo sulla Teurgia, a cura di Giuseppe Faggin, Genova, Il Basilisco, 1982.

[9] A part l’édition Des Places en français (cf. note 5), il y en a aussi une plus récente en italien: Porfirio, Lettera a Marcella, a cura di Giuseppe Faggin, Genova, Il Basilisco, 1982. Les oeuvres de Porphyre ont été récensées et classées en trois groupes principaux par J. Bidez, Vie de Porphyre le philosophe néoplatonicien, Gand-Leipzig, 1913, pp. 65-73.

[10] L’argumentation de Maxime de Tyr est donnée par Louis Rougier, Le conflit du christianisme primitif et de la civilisation antique, Paris, Copernic, 1977, pp. 93-94.

[11] Les quelques fragments restants ont été recueillis et classés par G.Wolff en 1866, cf. A.Chaignet, « La philosophie des oracles ».- Revue de l’histoire des religions,  1900, p.337 suiv.

[12] Introduction à Lettera a Marcella, op. cit. note 9, p.11 (c’est nous qui traduisons).

[13] Jamblique, Les Mystères des Egyptiens, des Chaldéens et des Assyriens, trad. Pierre Quillard, Paris, Dervy, 1948.

[14] Ce qui a fait écrire à J. Bidez que Jamblique fut « le mystérieux théosophe […] qui réforma le mysticisme païen en l’adaptant aux traditions religieuses de l’Orient. » (« Le philosophe Jamblique et son école ».- Revue des études grecques, 1919, t. XXXII, pp.29-40).

[15] Hibbert Journal, octobre 1911.

[16] Cf. Pierre Hadot, Porphyre et Victorinus, Paris, 1968.

Fabrizio Frigerio

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