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Qu’est-ce que la Théosophie

Le mot Théosophie est la traduction exacte du terme sanscrit Brahmavidya – car il se compose de deux mots grecs : Theos = Dieu, et Sophia = Sagesse. Aujourd’hui il a été popularisé par la Société Théosophique fondée en 1875 par Madame H. P. Blavatsky et le Colonel Olcott.

La Théosophie est un sujet qui embrasse l’univers lui-même ; sa philosophie traite de problèmes aussi gigantesques que celui de l’origine et de la destiné de la race humaine. Elle traite aussi de la matière, de la vie, de la conscience et de l’au-delà, et de leurs relations les uns avec les autres. Cependant le mot théosophie n’est défini ni dans la constitution de la Société Théosophique, ni dans aucun document officiel. La Théosophie n’est présentée ni comme une révélation, ni comme un dogme ; elle n’est offerte à personne comme une croyance, mais pour être examinée et jugée. De toute évidence, chaque personne qui s’y intéresse est censée découvrir par elle-même ce qu’elle est ou quelle est sa nature. Car un des besoins essentiels de l’homme est de connaître, de comprendre, de trouver une signification. Il doit avoir des réponses – spécialement aux questions fondamentales de la vie.

La Théosophie procure des réponses car elle est le noyau de la compréhension, la sagesse éternelle, la religion-sagesse qui aide l’humanité à comprendre le processus et les lois invisibles de la nature. Elle étudie les principes métaphysiques qui sous-tendent l’univers. La Théosophie est un corps d’idées très anciennes. Certaines d’entre elles se trouvent dans les religions et les philosophies de l’Inde, de la Chine, de l’Egypte, de la Grèce, de la Palestine et de l’Arabie. D’autres viennent de découvertes de scientifiques du passé et du présent. Ainsi de nos jours, la Théosophie inclut un corps d’idées qui ont été corroborées par des recherches modernes de la science et d’autres branches de connaissances. Les principes de base peuvent se résumer ainsi :

  • Il y a une réalité vivante, non matérielle, créative, embrassant tout, soutenant tout, homogène, ou une vie transcendante existant par elle-même, de laquelle tout dans l’univers a jailli. Tout ce qui existe vit, se meut et a son être en elle.
  • Pour notre monde, cette Vie est immanente et se manifeste comme le Logos, le Verbe, Shabda Brahma, adoré sous différents noms dans différentes religions, mais toujours reconnu comme l’unique Créateur, Préservateur et Régénérateur.
  • Une importante proposition de la philosophie théosophique déclare qu’il y a des manifestations périodique de cette Vie Une , à des niveaux macrocosmiques aussi bien que microcosmiques. La naissance et la mort des étoiles, des planètes et des univers sont un exemple d’un très long cycle d’évolution dans la nature. Mais le même processus cyclique de « manifestation périodique » peut être trouvé partout.

Le poète Shelley exprime effectivement ce phénomène quand il dit :

L’Un demeure,

Le multiple change et passe

La lumière du ciel brille à jamais

Les ombres de la terre s’enfuient.

  • Les êtres humains forment un ordre de créatures évoluant sur cette terre et chaque être humain évolue par périodes de vies successives, rassemblant des expériences et les édifiant en caractère, moissonnant toujours ce qu’il sème jusqu’à ce qu’il ait appris les leçons enseignées par la vie.
  • Le plein épanouissement de l’homme n’est pas possible en une seule vie. La Théosophie soutient que l’homme n’est pas limité au court espace de temps d’une seule vie dans son dessein à longue portée d’actualisation du soi essentiel. Chaque âme humaine traverse des cycles d’incarnation en accord avec la loi de cause et d’effet. Ceci est une ancienne opinion – de plus en plus acceptée par une écrasante majorité de gens dans le monde actuel – qu’il y a pour l’homme un cycle de réincarnation.

La doctrine de la renaissance ou réincarnation est une des principales clés pour la compréhension de la base spirituelle de l’existence. La mort et la loi de Karma sont indissolublement liées au processus de réincarnation. La mort est le portail que traverse l’âme d’une vie à l’autre. La mort est l’abandon du corps physique, comme lorsqu’on quitte un vieux vêtement. L’âme a son corps permanent, le corps causal, dans lequel sont absorbées toutes les expériences de toutes les différentes vies que l’âme traverse. Le soi spirituel cherche toujours une expression plus parfaite à travers les personnalités successives. Chaque vie est un autre pas dans le pèlerinage du retour à la source – du retour à Dieu. La mort est le seul moyen pour l’âme de transformer les expériences assimilées de l’existence terrestre en facultés, tandis qu’elle se repose dans les mondes astral et mental entre deux naissances. Ainsi avec chaque naissance, nous réalisons une avance définitive. Notre sagesse mûrit et s’approfondit ; notre nature inférieure est davantage amenée sous contrôle et graduellement nous nous approchons du « Salut », ou « Mukti », ou la « Libération ». Mais les termes ne signifient rien de personnel ou d’égoïste. La libération ne signifie pas la fin de l’activité, mais plutôt le commencement d’activités soi-conscientes et bénéfiques de types beaucoup plus nobles que ce qui est possible dans des circonstances ordinaires.

  • Une des grandes contributions dela Théosophie est l’étude scientifique de la loi de Karma.La Théosophie nous dit que, dès l’instant où l’âme prend un corps humain (ce qu’on appelle l’individualisation), commence l’évolution consciente, et ceci par une loi appeléela Loi de Karma. Tout ce que nous faisons, pensons ou disons, tombe sous la loi impersonnelle de cause et d’effet que les philosophies orientales appellent « Karma », un terme qui ne peut pas être traduit facilement en français. Résumé brièvement, il signifie que lorsqu’on agit correctement, c’est-à-dire en accord avecla Loi Divine, le résultat de cette action crée pour son auteur des conditions qui favorisent son développement , tandis que, lorsqu’on agit de manière incorrecte, c’est-à-dire contrairement àla Loi Divine, le résultat crée des conditions qui contrarient ce développement. De ce point de vue, le bon karma est ce qui aide le Plan Divin de l’Evolution, et le mauvais karma ce qui fait obstacle à ce plan. Dansla Bible, cette loi est ainsi exprimée : « ce que vous semez, vous le récolterez ». Chaque cause sera expliquée par ses effets. Ainsi, lorsque l’on comprend clairement comment agit la loi, on apprend comment se décharger du poids du karma. Plus nous nous abstiendrons de désirs et de motivations égoïstes, plus nous sentirons que nous sommes enracinés dans l’Un et travaillons pour l’évolution, plus le feu de la sagesse brûlera tout le karma passé et plus vite nous retournerons dans le sein dela Vérité. Maisceci ne peut arriver qu’après des centaines de naissances et de renaissances. C’est pourquoi la loi de Karma est liée au processus de mort et de réincarnation. Ainsi la loi de Karma couplée à la réincarnation est-elle la grande force d’équilibre.
    • Un domaine dans lequel la Théosophie a apporté une grande contribution est celui de la Pensée et de ses grandes potentialités. Il est exact que les pensées sont des choses. Pour la vision clairvoyante, les pensées prennent des formes et des couleurs définies. Une étude de la nature de la pensée nous ouvre des possibilités dans différentes directions. Puisqu’il est facilement possible de faire du mal par la pensée, il est aussi possible de faire du bien. Des courants peuvent être mis en mouvement qui apporteront aide et réconfort mental à plus d’un ami souffrant et, de cette façon, tout un nouveau monde d’utilité s’ouvre à nous. Toute personne qui peut penser puissamment peut aider les autres, et si elle peut aider, elle doit le faire. Par ce travail altruiste, un homme non seulement moule régulièrement son caractère dans sa vie présente, mais aussi peut décider exactement ce qu’il sera dans la suivante. La pensée construit le caractère. Un homme devient ce à quoi il pense. Le pouvoir de la pensée est confirmé par de nombreuses recherches scientifiques modernes. Beaucoup d’expériences, dans des conditions strictes de laboratoire, ont été réalisées dans différentes parties du monde, montrant quel outil puissant est la pensée.

Ainsi on peut dire à un chercheur que la Théosophie est la Sagesse Divine. Dans sa forme moderne, c’est l’étude de la science, de la philosophie et des religions du monde. Elle tend par conséquent à unifier les peuples de l’Orient et de l’Occident aussi bien que les gens ayant des intérêts intellectuels différents. Elle procure un fondement rationnel à la recherche dans la science naissante de la psychologie aussi bien qu’un support intelligible de références pour les événements tumultueux de notre époque. Mais par dessus tout – au moyen de ses enseignements de la réincarnation et du karma – elle inclut une explication des mystères de la destinée humaine et par conséquent donne un sentiment stabilisant du but et de la pleine signification de la vie, quelles que soient les difficultés.

La Théosophie n’offre ni des raccourcis ni une panacée pour résoudre les problèmes difficiles ou complexes de notre temps. Mais elle donne une large vision pleine d’espoir d’un accomplissement final pour tout le monde. Elle donne une fondation solide sur laquelle construire sa vie. Tandis que l’homme avance, au moyen de l’étude approfondie et de la méditation, il prend sa vie en main et arrive à sentir et à comprendre de plus en plus en lui-même la vérité essentielle de ces idées éternelles et leur pouvoir directif dans sa vie. Il réalise que la « Fraternité Universelle de l’humanité » n’est pas une simple phrase, c’est une vérité fondamentale, car nous sommes tous réellement enracinés dans l’Un. Que ce soit un grain de poussière ou une galaxie d’étoiles, à travers tout court le fil divin, comme les rangs de perles enfilées sur une chaîne. La Théosophie enseigne une grande tolérance en encourageant l’étude comparée de la religion, de la science et de la philosophie. Elle donne aussi un grand sentiment de confiance et d’assurance, parce qu’un étudiant de la Théosophie, par ses investigations dans les lois inexpliquées de la Nature et les pouvoirs latents en lui-même, apprend au-delà du doute qu’il est le seul arbitre de sa destinée.

Un théosophe est essentiellement un optimiste car il apprend finalement que « l’âme de l’homme est immortelle et que son avenir est celui d’une chose dont la croissance et la splendeur n’ont pas de limites ».

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